Google, Facebook et d’autres grandes entreprises technologiques devront peut-être négocier des accords avec des éditeurs de nouvelles américains pour les payer pour le contenu si une nouvelle facture est adoptée. Le projet de loi bipartite est dirigé par la sénatrice Amy Klobuchar et le représentant David Cicilline, tous deux démocrates. Il est parrainé par le sénateur John Kennedy et le représentant Ken Buck, tous deux républicains. S’il est adopté, le projet de loi introduira une législation qui permettra aux éditeurs de nouvelles d’engager plus facilement des négociations collectives avec des entreprises comme Google et Facebook. Les organisations de presse écrite, seo audiovisuelle et numérique pourront travailler ensemble pendant une période de quatre ans pour gagner des accords favorables avec les entreprises technologiques. Pendant cette période, ces sociétés ne seront pas soumises aux lois antitrust. Le projet de loi vise à aider les éditeurs de nouvelles dans leur ensemble, plutôt qu’un petit nombre de grands éditeurs. Si un accord est conclu avec une agence de presse, il s’appliquera à toutes les agences de presse.
En d’autres termes, la législation a le potentiel d’augmenter tous les revenus des éditeurs. Klobuchar affirme que le projet de loi permettra des négociations sur tout, des revenus publicitaires à l’accès aux informations sur les abonnés. » Dans un communiqué, le représentant Cicilline dit: Ce projet de loi donnera aux journalistes et aux éditeurs locaux qui travaillent dur le coup de main dont ils ont besoin en ce moment, afin qu’ils puissent continuer à faire leur important travail. Contrairement à une législation similaire récemment introduite en Australie, le projet de loi de Klobuchar n’est pas aussi sévère. En Australie, en plus d’exiger des négociations, le gouvernement nomme un arbitre pour décider d’un prix final si un accord ne peut être conclu. Les législateurs américains seront laissés pour compte lors des négociations entre les entreprises de technologie et les organes de presse. Ce projet de loi ouvre simplement la porte à des négociations.
Le projet de loi – la Loi sur la concurrence et la préservation du journalisme – a été déposé à la Chambre le mercredi 10 mars. À partir du jeudi 11 mars, Klobuchar lance une série d’audiences antitrust en tant que présidente du sous-comité antitrust de la commission judiciaire du Sénat. Klobuchar vise à faire pression sur l’industrie de la technologie et à modifier la loi antitrust à l’ère numérique.